Qu’est-ce qui est considéré comme un microblading qui a mal tourné ?
La principale raison pour laquelle certaines personnes hésitent à se faire tatouer les sourcils est qu’elles ont peur de se retrouver avec un microblading raté.
Cela implique toutes sortes de microblading des sourcils ratés :
- Arcs inégaux, asymétriques,
- Des coups d’aiguille trop longs, trop courts ou trop épais (le problème le plus courant)
- Positionnement non naturel des arcades
- Des blocs de couleur plutôt que des traits ressemblant à des cheveux
- Mauvais choix de la teinte du pigment, etc.
La profondeur à laquelle le pigment est injecté est également un problème potentiel, car une injection trop profonde entraînera des nuances grises ou bleues une fois guéries. D’autre part, ne pas les injecter assez profondément réduira la rétention du pigment.
Tous ces problèmes peuvent laisser le client avec des sourcils artificiels et peu naturels pendant 18 mois.
Outre ces désastres esthétiques, une mauvaise exécution peut entraîner une infection, une cicatrice permanente si le technicien est trop agressif, ou une réaction allergique s’il ne procède pas à un test épicutané avant la procédure.
Pourquoi ces situations de microblading ratés arrivent-elles ?
Le problème numéro un dans le monde du maquillage permanent à l’heure actuelle est l’absence de réglementation qui empêcherait toute personne non expérimentée de pratiquer le microblading sur des clients.
En outre, il n’existe aucun moyen d’empêcher les clients de s’adresser à de soi-disant artistes autodidactes qui n’ont peut-être même pas terminé leur formation de base. La principale raison pour laquelle les gens s’adressent à des artistes sous-qualifiés exerçant illégalement et promettant des résultats professionnels est le faible prix.
Un autre problème est celui des formations de mauvaise qualité que l’on peut trouver à bas prix. Même si un artiste peut techniquement avoir un certificat, cela ne garantit pas la qualité du cours qu’il a suivi. Les centres de formation plus obscurs sont souvent dirigés par des artistes qui sont eux-mêmes sous-qualifiés. Cette situation s’explique également par l’absence de réglementation et de contrôle de la part des pouvoirs publics.
Que faire si votre microblading est raté ?
Les effets du microblading durent jusqu’à deux ans et sans retouches, ils s’estomperont.
Cependant, un microblading bâclé élimine généralement la possibilité d’une si longue attente. La prévention est certainement le meilleur remède, mais si vous vous retrouvez avec des résultats insatisfaisants, il existe heureusement des moyens d’y remédier par le camouflage, la décoloration progressive ou la suppression.
Utilisez du maquillage
Cela semble évident, mais les petites imperfections peuvent très bien être camouflées avec un crayon à sourcils.
Demandez une retouche à un autre artiste
Avant de commencer à paniquer, prenez rendez-vous avec un autre artiste plus reconnu.
Malheureusement, de nombreux artistes ont l’habitude de réparer les erreurs des autres, ils ont donc peut-être une solution pratique. Cela peut représenter un coût supplémentaire, mais si les résultats peuvent être corrigés avec seulement quelques traits supplémentaires, cela vaut la peine d’essayer.
Vous devez cependant attendre que l’œuvre originale soit complètement guérie – jusqu’à un mois et demi.
Essayez de l’estomper vous-même
Si vous vous retrouvez avec un microblading trop foncé au début, c’est tout à fait normal, il s’estompera rapidement, cependant si vos sourcils sont anormalement beaucoup trop foncés, certaines méthodes telles que la pâte de peroxyde d’hydrogène ou les traitements au rétinol, sont réputées efficaces pour estomper le microblading.
Comment éviter un microblading raté ?
Pour éviter de devoir réparer un microblading de sourcils qui a mal tourné, faites de votre mieux pour éviter que cela ne se produise en premier lieu. La meilleure façon de le faire ? Faites des recherches.
Recherchez des techniciennes diplomées
Le choix de l’artiste est le facteur le plus important qui fera ou non le look final.
Comme nous l’avons déjà mentionné, vous devez éviter les « artistes » sans licence, autodidactes et sous-qualifiés, même si leurs prix sont bas. Vous économiserez peut-être de l’argent au départ, mais le coût du contrôle des dommages peut faire monter en flèche le coût total.
Vous devriez consulter le portfolio de l’artiste (il s’agit généralement de ses pages Facebook ou Instagram, ou demandez simplement des exemples de son travail lors de vos consultations) et demander autour de vous si vos amis ou amis d’amis connaissent quelqu’un qui a été microbladé par cette artiste en particulier.
Pour certains salons, des avis sont également disponibles en ligne. Si vous en trouvez beaucoup de négatifs, il est préférable de chercher un autre artiste.
Posez des questions sur la formation de l’artiste
Votre recherche ne s’arrête pas une fois que vous êtes dans le salon.
Recherchez les certificats dans l’espace de travail de l’artiste, ils sont généralement exposés. Si ce n’est pas le cas, demandez la preuve qu’il a suivi une formation microblading adéquate. Vous avez tous les droits de le faire !
Soyez attentif à l’hygiène et aux éventuels écarts de conduite
Avant le début de la procédure, si l’espace de travail et l’un des outils ne semblent pas stériles, la meilleure option est de faire marche arrière.
L’embarras de la situation ne vaut pas une infection. Si vous remarquez que l’artiste n’a pas mis de gants chirurgicaux ou de masque de protection, vous devez réagir. L’artiste est également censé ouvrir toutes les fournitures jetables devant vous, afin que vous puissiez vous assurer que la lame n’a pas déjà été utilisée et qu’elle est stérile.
Il lui incombe également de vous interroger sur d’éventuelles conditions médicales (certaines conditions médicales ne conviennent pas au microblading) et allergies, et de faire un test épicutané.
Vous devrez probablement aussi signer certains formulaires. S’il ne fait aucune de ces choses, c’est un signe de manque de professionnalisme.
Posez des questions sur les pigments
Vous devez vous renseigner sur les ingrédients des pigments utilisés, quelle que soit votre expérience préalable des tatouages ou du maquillage permanent.
Ils peuvent contenir un ingrédient auquel vous êtes allergique, et le nickel doit être évité à tout prix. Il peut être judicieux d’examiner certaines marques au préalable, afin de vous faire une idée de ce qui est de bonne qualité et de ce qui ne l’est pas.
Écoutez votre peau
Le microblading est une procédure qui fonctionne mieux sur une peau normale à sèche.
Le microblading pour les peaux grasses est un peu plus difficile à réaliser et les résultats peuvent ne pas être à la hauteur de vos attentes. Quelle que soit l’expérience de l’artiste, la peau grasse retient plus difficilement les pigments et est sujette à la migration des pigments, ce qui rend les traits du microblading flous et épais avec le temps.
Le problème est que votre artiste ne peut pas savoir ce qu’il adviendra des traits avant qu’ils ne soient guéris. Par conséquent, si vous avez la peau grasse et que vous souhaitez améliorer vos sourcils, il est peut-être préférable d’opter pour un autre traitement comme les sourcils en poudre.
